« Demos », une nouvelle équipe qui réduit de 60 % la dose de radiation au cours de la décontamination des centrales nucléaires

L’ une des activités réalisée par GD Energy Services (GDES) pendant des années et qui comporte des niveaux de rayonnement importants, est la décontamination de la cavité des centrales nucléaires, dont les niveaux peuvent être considérablement augmentés si , auparavant, les éléments combustibles ont été abîmés.

C’est pourquoi, GDES INNOVATION, a procédé durant ces deux dernières années, dans ses installations à la Cité Polytechnique et de l’innovation au sein de l’Université Polytechnique de Valencia, le développement du robot DÉMOS, équipement pour la décontamination des sols et parois de la cavité, durant son inondation. L’objectif principal de la décontamination de la cavité est de permettre aux travailleurs qui effectuent des tâches, à l’intérieur ou au-dessus de cette cavité pendant la recharge, de bénéficier des meilleures conditions radiologiques. Par conséquent, les objectifs qui sont en cours avec cette décontamination sont :

• Eliminer autant que possible, un maximum d’activité de la cavité et des zones où il y a eu décollement d’oxydes solubles et insolubles, comme, par exemple, la zone de passage d’éléments combustibles depuis le noyau aux piscines de stockage du combustible sur le site de la recharge.
• Réduire les niveaux de rayonnement dans la cavité pendant les activités de fermeture de la cuve.
• Réduire l

a contamination de surface amovible.

• Maintenir des conditions radiologiques acceptables dans la cavité pour les doses d’exposition collectives et individuelles et obtenir un minimum de risque de contamination superficielle durant les activités de fermeture de la cuve .

D’autre part, le fait d’être capable de travailler en situation de cavité inondée et en parallèle avec d’autres activités, permet de réduire le temps en situation critique durant programme de rechargement.

Le DEMOS a été utilisé efficacement dans les recharges de la C.N. Trillo et de la centrale nucléaire de Cofrentes, avec d’excellents résultats dans les deux cas, obtenant ainsi une réduction de plus de 60 % de la dose prévue, qui habituellement était présente durant ces travaux et ce à l’intérieur et au-dessus de la cavité du réacteur.