Le chargé de Développement du commerce international de Lainsa et spécialiste en protection radiologique et en démantèlement d’installations nucléaires et radioactives, José Tomás Ruiz Martínez, a participé à la table ronde « Passé, présent et futur de l’énergie nucléaire », débat qui a clôturé le cycle « Énergie, développement durable et état de bien-être » organisé par le Groupe valencien du « Capítulo Español » du Club de Rome, qui a eu lieu le mois d’octobre passé à Valence.

Durant cette rencontre qui avait pour but d’aborder la situation et les perspectives de l’énergie nucléaire, on a pu noter en plus de la présence de José Tomás Ruiz, celle de spécialistes de divers milieux tels que le professeur d’ingénierie électrique de l’université polytechnique de Valence, Ángel Pérez-Navarro ; le directeur scientifique de la Cité des Arts et des Sciences de Valence, Manuel Toharia ; le professeur de physique atomique et nucléaire et professeur de recherche du Conseil supérieur de la recherche scientifique, Juan José Gómez ; et la responsable de l’UDN Utilities & Energía de Levante, Everis Mayte Martínez, comme médiatrice de table.

Le rôle du responsable de Lainsa dans le débat était d’apporter la perspective pratique ainsi que la vision de l’entreprise. José Tomás Ruiz a expliqué l’impact radiologique que l’accident de Fukushima a eu jusque-là et a souligné l’importance du démantèlement de l’industrie du nucléaire. « Le démantèlement doit être considéré comme une partie fondamentale du cycle du nucléaire. D’ailleurs, il existe une industrie dédiée au démantèlement, au même titre qu’il y en a une pour la production énergétique ou l’élimination des déchets », a affirmé l’expert.

Dans ce sens, il a souligné que l’Espagne dispose d’une vaste expérience et connaissance sur le démantèlement et que ce savoir-faire peut être exportable à d’autres pays. Le travail de Lainsa en Italie en est un exemple clair.